Yoyo, plus de recyclage, moins de pollution, plus de bons plans !

dans Hygiène et propreté, le 28 juin 2018 1 commentaire

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Yoyo France

Aider les villes à lutter contre les pollutions plastiques, c’est l’objectif de Yoyo, une start-up installée à Mulhouse et dont la démarche consiste en la valorisation de bouteilles plastique en bons plans, en lien avec des partenaires locaux…

Après Lyon, Bordeaux et Marseille, le Mouvement du Yoyo s’immisce à Mulhouse. Yoyo est un site collaboratif, qui récompense les habitants qui trient plus et mieux, en partenariat direct avec les collectivités et des entreprises locales. « Nous avons des plastiques partout dans le monde, même dans des endroits inhabités, constate Eric Brac De La Perrière, le fondateur de Yoyo. C’est comme si nous laissions un robinet ouvert tout en faisant le dossier d’assurance pour un dégât des eaux… ». De ce paradoxe imagé découle un vrai constat : chaque année, 8 millions de tonnes de plastique sont rejetées dans les océans. Et le fait que Mulhouse soit à quelques centaines de kilomètres de la mer la plus proche n’exempte pas les Mulhousiens de trier.

Mieux trier

« Nous avons déjà bien œuvré, notamment avec la collecte sélective en porte à porte, avance Lara Million, vice-présidente du Sivom et  de m2A, déléguée à la Propreté et à la collecte des déchets. Nous avons la volonté de collecter au mieux et de mieux trier, de faire en sorte qu’il y ait plus de recyclage que d’incinération ! » En effet, si les Mulhousiens font l’effort de trier leurs déchets en suivant les consignes, les erreurs sont toutefois fréquentes… et coûteuses ! Le renvoi de déchets non-recyclables depuis le centre de tri jusqu’à l’usine d’incinération représente un coût de 500 000€ par an à m2A et au Sivom…

Du déchet au bon plan

Et c’est justement pour éviter ces erreurs de tri et favoriser le recyclage que ces acteurs locaux ont choisi de collaborer avec la start-up Yoyo, pour le recyclage des bouteilles en plastique. Concrètement, l’habitant, qui possède également la casquette d’internaute, s’inscrit sur la plateforme en ligne Yoyo. Une fois inscrit en tant que trieur, il choisit un coach, qui le sensibilise aux consignes de tri et lui fournit des sacs Yoyo numérotés pour y collecter ses bouteilles en plastique. Une fois le sac plein, le trieur le dépose chez le coach, en vue d’un recyclage dans une usine colmarienne. A chaque sac déposé, le coach crédite le compte du trieur de 125 points, des points qui pourront être convertis en sessions d’escape game, après-midi en canoë ou bons de réduction, via le site internet de Yoyo.

« Un accélérateur »

« Avec Yoyo, nous venons chercher les gens qui ne trient pas », éclaire Eric Brac De La Perrière, pour qui Yoyo est complémentaire des autres gestes de tri. « Le bac jaune existe et nous le respectons absolument, Yoyo ne fait pas tout mais est un accélérateur. » « C’est un outil supplémentaire de participation engagée, salue Jean Rottner, président de la Région Grand-Est et du Sivom. Le gain premier est collectif. Aujourd’hui, à travers ces sacs, ceux qui animeront ces communautés seront de nouveaux ambassadeurs ! ».

+ d’infos sur www.yoyofrance.com